Témoignages et Foire Aux Questions Webinaire JESS – 19/11/2020
Merci à Hamédine SALL,
fondateur de CS Lane, d’avoir témoigné et inspiré les jeunes lors de la
JESS (Journée Jeunes Entrepreneurs en ESS), organisée par la CRESS Normandie et
ses partenaires avec le soutien de la Métropole Rouen Normandie.
Hamédine a partagé son parcours de création.
Quel constat ?
Une rencontre sur le quai de la gare…. Partant du constat qu’un tiers de la population en Normandie a plus de 60 ans, que les seniors ont une perte d’autonomie en termes de déplacements, Hamédine a créé une plateforme Web et téléphonique de mise en relation de seniors et de voyageurs seuls afin de réduire les situations d’isolement social.
CL Lane, Quoi et Pourquoi ?
CS Lane propose 3 services : accompagnement dans les trains, dans les transports en communs, solution de covoiturage. Les ambitions de ce projet : la création de lien social et intergénérationnel, créer un nouveau mode de déplacement pour un public fragilisé.
Quelle pratique de l’ESS ?
Un comité stratégique avec des acteurs du territoire et des partenaires mis en place pour favoriser une « cogitation collective » et ainsi répondre au mieux aux besoins du territoire.
Un déplacement à organiser pour un senior de votre entourage ? Contactez CS Lane
Questions ouvertes à Hamédine SALL _ CS Lane
Quel a été votre parcours ?
J’ai fait un bac ES puis de la compta. J’ai travaillé en cabinet comptable.
En parallèle de mes études, j’ai été animateur de centre de loisirs, directeur de centre de loisirs également. La partie animation m’a permis d’expérimenter la fonction de direction. A 21 ans, j’ai géré mon premier séjour de 20 animateurs, c’était une grosse équipe.
Après cela, il me manquait le côté social, je suis passé sur un public handicapé. Je partais en séjour avec des adultes handicapés pour leur permettre de sortir du milieu médicalisé et de vivre des vacances.
Puis j’ai créé CS Lane il y a un an.
C’est donc un service payant pour les personnes âgées ?
Le service est payant pour les seniors. CS Lane perçoit 20% de commission pour la mise en relation. Pour le covoiturage le prestataire est la collectivité.
Comment vous vous êtes fait connaître, surtout parmi la population la plus âgée ?
La cible première sont les aidants.
On travaille également avec les établissements, CCAS, CLIC et résidences.
Les outils numériques ne sont pas difficiles à utiliser pour les séniors ? Ils ne sont pas tous à l’aise avec ça…
Vous souhaitez utiliser la technologie dans votre solution, comment l’adaptez-vous aux seniors qui sont certainement moins à l’aise avec les applis/ internet ?
La fracture numérique est présente.
Pour les seniors, ce qui est le plus intéressant est la plateforme téléphonique.
Comment gères-tu la question des taxis finalement ? Tu as tissé des partenariats avec eux ?
En milieu rural, l’activité de CS Lane pouvait être vue d’un mauvais œil par les taxis. Le but étant de travailler ensemble, on met en place un GIE (Groupement Intérêt économique) pour permettre à chacun de s’y retrouver.
Quels sont les objectifs futurs pour CS-Lane ?
On est 3 : 1 chargé de communication, 1 développeur et moi-même. Des stagiaires viennent compléter l’équipe.
Combien êtes-vous à travailler sur le projet ?
Que CS Lane soit présent sur l’ensemble des villes à l’échelle Nationale afin d’aider le plus de seniors possible. Dès lors qu’il y a un besoin, nous souhaitons apporter une réponse.
Merci à Mathilde ROBERT-VAUVELLE de la Friche Lucien d’avoir témoigné et inspiré les jeunes étudiants lors de la JESS (Journée Jeunes Etudiants Entrepreneurs en ESS), organisée par la CRESS Normandie et ses partenaires avec le soutien de la Métropole Rouen Normandie.
Qui êtes-vous « Les Luciens » ? https://www.facebook.com/lafrichelucien/videos/681828155587005/
Des étudiants qui souhaitent poursuivre leur engagement étudiant en fin de mandat (BDE). L’idée a germé de créer un festival mêlant différentes activités : Photographie, musique, conférences, restauration… Face au succès des festivals un lieu plus adéquat a été trouvé pour accueillir le public : La Friche Lucien. Aujourd’hui, les personnes viennent à la Friche non pas uniquement pour la musique mais aussi pour le lien social et les activités diverses et variées.
Comment a évolué le projet ? Une association a été créée pour offrir de la culture à tout le monde ! Le Tiers-Lieu s’est ouvert avec une première saison en 2019. La suite logique a été de monter récemment une SCOP avec de 6 à 15 employés selon la période d’activité.
Quelle pratique de l’ESS ? Les luciens développent des événements solidaires : « Barbecue solidaire », « Matériel scolaire pour tous » … en partenariat avec des associations locales. Toutes les activités sont développées en prenant soin de l’environnement (restauration en circuits courts, réemploi de matériaux pour construire le lieu…) Toutes les décisions sont prises collectivement. Et enfin, l’humain passe avant les bénéfices ! Les bénéfices sont réinjectés dans le projet pour développer les activités.
Retrouvez la prochaine programmation et de rencontrer « les Luciens »
Questions ouvertes à Mathilde ROBERT-VAUVELLE _ La Friche Lucien
Quel a été l’avantage de former une SCOP ?
On voulait professionnaliser l’association, le moyen le plus simple a été la SCOP car on retrouve cet esprit associatif, l’esprit entrepreneuriat. C’est vraiment l’humain qui passe avant les bénéfices. C’est ce qui nous tenait à cœur : de pouvoir réinjecter les bénéfices de chacun de nos événements dans nos projets directement, comme quand on était une asso. Il y a avait aussi une certaine continuité dans l’administratif et gestion. C’est ce qui nous semblait le plus sain et ce que les acteurs nous ont conseillé.
Cela me fait penser à la Belle du Gabut de La Rochelle… êtes-vous rentrés en contact avec eux ?
En effet, nous avons des similitudes avec la Belle du Gabut. Nous sommes à ma connaissance pas rentrés en contact avec eux. Mais essayons de visiter et rencontrer un maximum de Tiers Lieux. Je le rajoute donc à notre liste de visites futures !
Merci à Julie ANNE de CROSSROAD d’avoir témoigné et inspiré
les jeunes lors de la JESS (Journée Jeunes Etudiants Entrepreneurs en ESS),
organisée par la CRESS Normandie et ses partenaires avec le soutien de la
Métropole Rouen Normandie.
Qui sont les fondateurs de Crossroad et pourquoi ce projet ?
Des amis dans le domaine de l’événementiel : photographes, vidéastes,
techniciens du son, interprète de la langue des signes…, avec une envie de
proposer ensemble de la communication et des contenus variés.
La proposition est d’accompagner des jeunes artistes locaux pour une montée en
compétences sur la diffusion et la communication et ainsi mettre en lumière les
talents.
Comment est né le projet ?
Autour d’une table et de beaucoup de café ! Des jeunes diplômés avaient envie
de faire des choses mais n’osaient pas se lancer. Fort du constat qu’à «
plusieurs on est plus fort », ils ont mutualisé leurs compétences.
Pourquoi avoir choisi le statut associatif pour le projet ?
Il a été choisi de manière transitoire pour permettre l’apprentissage de compétences entrepreneuriales. L’idée est par la suite d’aller vers un statut SCOP.
Besoin de promouvoir un artiste ? Contactez CROSSROAD
Questions ouvertes à Julie ANNE _ Crossroad
Comment est né le projet ?
Autour d’une table et de beaucoup de café !
L’idée était des jeunes diplômés qui n’osaient pas se lancer seuls et qui ont envie de faire des choses ensemble.
On s’est retrouvé à 4-5 à discuter ensemble des heures et des heures autour du projet, pour le choix d’un nom qui regroupent l’ensemble des compétences et possibilités que représente l’association.